Qui sommes-nous ?






Pam

Tombée dans la marmite de Vert (et de Pain, de Vin et de Saucisson, le compte est bon !) toute petite, jamais sans ma passoire espoir (et tout autre accessoire qui ouvre l'appétit du matin au soir) !  
Allez Hop ! A taaaaaaaable !!!! 




















Frédéphie

Fidèle choco-dépendante mais hésitante entre cuisine diététique et traditionnelle très gourmande (de l'Auvergne à la Russie, du Nord au Sud, du salé au sucré)... pas de couleur fétiche, pas de ligne de conduite, pourvu que la recette soit bonne !

6 commentaires:

  1. Bonjour les gourmands,

    (Excusez moi si vous avez déjà reçu ce message)

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    Bien à vous,
    Sami

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  2. à quoi
    çà sert
    d'aller
    chercher
    l'caviar
    dans l'ventre
    d'un chez pas où

    du caviar
    y'en a chez
    l'aubergine

    euh-euuhhh nonnnn
    pas chez la voisine !
    elle, c'est cuisine normande

    comme l'armoire

    incision d'6
    gousses d'ail
    dans les flancs
    de la dame noire

    aspergée à l'huile
    d'olive

    papillotée au four

    si t'es
    capable
    d'attendre
    une
    heure

    et
    de lui
    enlever
    la chair
    d'ses bas
    noirs

    au grattage gagnant
    faire un creux
    dans la concave
    au berceau

    malaxer cette pulpe

    l'ensemencer de poivre

    Purée ... le paradis !

    Parce que
    sa mollesse tendre
    se laisse
    attendrir

    encore
    la disponible
    et rieuse

    çà s'mange
    froid ou chaud
    ces p'tits oeufs
    là !

    un brin
    d'huile de sésame

    des épices que vous avez
    sous la main

    sur des toasts
    de pain grillé
    pour faire l'malin
    devant les copains

    (c) jj
    paimpol 2013-08-06

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  3. "Comprends-moi dont la svelte gloire est aujourd’hui éteinte,
    Cette citadelle agreste fut le théâtre de ma passion
    Et dans ma mémoire souffrante qui est mon seul avoir
    Je cherche où l’enfant que je fus a laissé ses empreintes."
    (p. 26)


    La clémentine est un bel animal
    pas si facile à dompter c'est vrai
    j'ai toujours un mal fou
    à les réunir toutes dans la panière
    que j'ai réservée à cet effet

    il y en a toujours une
    qui tente de se sauver
    et tombe sur le carrelage
    s'échappant sous l'armoire

    je sais elles n'ont aucune raison
    de se laisser faire et dompter

    et de se laisser ranger dans ce
    qui pourrait ressembler
    à leur dernier trajet

    pris en flagrant de déni de zeste
    de gloire, car l'héroïne s'évade toujours
    pour rejoindre les partisans

    ma citadelle agrume
    emmurée de peaux d'huile
    aux pores chargées d'essence

    où les petits yeux vitreux explosent
    pierres à feu jetées sur les visages

    ces choses exquises, certes
    mais au crépuscule de leur vie
    vont embrasser des bouches
    se fondre aux gencives friandes

    être deshabillées par des femmes
    dont les lèvres vont rougir

    des doigts d'enfants vierges
    du coït des agrumes dénudées

    déficelées, déquarterisées
    tripatouillées peu
    mais hosticisées oui

    le bout de la lune
    du doigt à la bouche
    bascule une rotation
    de soleil
    où toutes les ombres
    disparaissent

    midi dans tous les angles
    qui eux-mêmes toutes
    meurent sans usage
    dans le tout rondeur

    c'est comme manger
    une épaule nue

    autour de l'acide
    qui fait pleurer
    les parois

    des orgasmes
    de muqueuses

    après avoir
    tatouées
    mes mains
    d'encre invisible
    mais d'un parfum
    qui dure

    va où l'estomac
    piétine le verger

    des sabayons
    en forme de
    chaussures

    des formes
    de seins
    aux mollets

    des manteaux lourds et huileux
    des clémentines prometteuses

    presque au stade de pétales
    chauds tentacules des doigts
    à la suite de l'ongle séparateur
    qui perce la peau avec douceur

    il y aura des rires et peut-être
    une larme à la commisure
    qui atterrira sur des rires d'enfant
    des nostalgies de vieillards

    lacrymatoire christée
    dans sa croix
    clémentilne cloutée
    sur la langue

    un excès de joie de vivre
    de la fumée invisible
    dans l'estomac
    peut-être même du sang
    se mélangera à l'acidulé
    sucre et acide

    on se croira
    mystique
    dans un moment
    de paix
    dans la bataille
    de l'être


    (c) jj

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  4. un admirateur de René-Louis Des Forêts d'la bouffe ?

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  5. j'aime la louche
    qui te forceps
    du bain
    d'amnios laiteux

    sans elle
    tu t'infantiliserais
    encore
    dans la tétine
    d'un pis

    j'aime la boîte qui arrondit tes formes
    j'aime le papier gras qui se fronce à tes rides
    j'aime le temps qui te crème
    j'aime la dialectique de ton lait
    j'aime c'est fou quand tu n'as plus de coeur
    j'aime ton âme complexe comme celle d'une femme mûre
    j'aime ta chair juste avant le piquant qui te guette
    j'aime ton ventre mou
    j'aime ton odeur animale mais
    j'aime tant ton origine végétale aussi

    j'aime ta dégustation glorieuse
    sur une tartine beurrée le matin
    avec un grand bol de café
    qui te fait fondre dans ma bouche

    Camembert
    au lait cru
    je te crois

    je t'ai toujours cru

    (c) jj

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  6. quel racisme cette photo avec mr nutella...

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